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  • Dan
  • Homme
  • Plutôt que de ronger mon frein en permanence ou de pratiquer des activités en solo, j'ai choisis d'écrire sur mes besoins primaires et de les partager avec qui le voudra. Je m'appelle Dan, j'ai 22 ans et j'ai envie de refaire l'amour...
  • 01/01/1987
  • Célibataire

Informations

  • Afin de ne pas heurter la sensibilité de mes proches (si d'aventure ils passaient par là), tous les noms de ce blog on été modifiés (dont le mien) ^_^;
    • L'intégralité des textes et des jolis collages ont été créé par moi-même, c'est pourquoi il serait sympa de me demander la permission pour les réccupérer, voire de les réutiliser, quelqu'en soit la raison. Merci d'avance ;-) .

Humeur du moment

Yipee ! Encore quelques formalités à règler et je m'implante à Tours de manière définitive !

Tremblez tourangeaux, tremblez !!! Mwa ! ha ! ha !

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erog

Samedi 23 mai 6 23 /05 /Mai 18:28

J'ai rejoins Tours depuis quelques jours mais puisque je n'ai pas accès à internet là où je loge ce blog est officiellement en pause jusqu'au mois de juillet à priori.

Je tiens à remercier mon micro lectorat pour ses commentaires et sa fidélité. On se retrouve bientôt !

Dan.

Par Dan - Publié dans : Général
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Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 00:00
Un homme célibataire, surtout s’il est du genre sensible, enrichit quotidiennement les actionnaires de chez Kleenex. Dans sa corbeille, s’accumulent pêle-mêle des mouchoirs imbibés de larmes ou tout collant.

Mais il y a pire. On peut tout aussi bien être un homme célibataire, sensible et amoureux d’une fille en secret qui elle-même est sensible aussi, fraichement célibataire et toujours amoureuse. Voici l’histoire de celui qui aurait put être le plus grand utilisateur de mouchoir du monde, un enrhumé du cœur…


« Beaucoup d’histoire que je raconterais prêteront à rire. Premièrement parce que je m’efforce de suivre à la lettre les bons conseils de Beaumarchais (« Je m’empresse de rire de tout de peur de devoir en pleurer » pour les ignorants) et deuxièmement parce que je n’ai pas envie de faire fuir le peu de lecteurs qui viendront lire mes mésaventures. Pour chaque fille que j’ai embrassé, ses anecdotes burlesques. Sauf une. Pour elle, il n’y a à rapporter que des péripéties pathétiques et des torrents de larme. J’ai eu beau cherché, je n’ai rien retrouvé d’hilarant ou de seulement amusant. Comment pourrais-je sourire au souvenir de la petite amie que je n’aurais jamais…

Le premier mouchoir que j’ai usé fut arraché de ma poche au premier soir. Je l’ai à peine aperçu, assise sur un banc, mais cela à suffit pour déclencher en moi un désir démesuré. Ces lèvres légèrement entrouvertes expliquaient peut être cette excitation soudaine, ou alors son regard un peu triste et perdu, dérivant vers l’horizon, ou ses cheveux ondulés se balançant doucement sous l’emprise du vent, ou le brillant des ses yeux, son teint de poupée de porcelaine, son coude en équilibre sur son genou, son doigt qui caresse de manière mécanique le dessus de sa bouche. Ou alors c’était peut  être simplement parce que j’avais l’impression d’admirer la scène d’un film dont j’étais l’unique spectateur. Le tableau était irréaliste : aucune fille, aussi sublime soit elle, ne pourrait être aussi crédible dans la réalité. Une telle expression, une telle allure, une posture pareille, on ne voit ça qu’au cinéma. D’autant plus, que de part ma position dans cette scène, à la regarder presque immobile derrière le défilé de figurants anonymes, je serais le héros principale de la romance. C’est définitivement impossible. Le soir venu, je me suis masturbé les paupières closes. Je ne visualisais que la photographie que j’en avais gardé. Je ne dévoilais aucune partie de son corps, même en me forçant à l’imaginer nue, je devinais bien que je serais loin de la vérité…

Le second mouchoir que je jetais était tout humide. Je l’ai revu à mon grand plaisir le lendemain. Elle semblait ne pas avoir bougé depuis la veille. Toutefois, un élément avait changé depuis : un filet de larme glissait sur ses joues rougis. Elle ne l’essuya même pas. Tout homme sur terre rêverais de venir en aide à une fille aussi belle que tourmentée, mais lorsqu’on l’a enfin devant nous, on ose à peine l’approcher. C’est peut-être pour cette raison que personne n’était venu la réconforter. Téméraire comme jamais, je lui tendis un mouchoir en papier. Son regard embué se posa sur moi. Elle ne me souri pas, ne m’adressa même pas la parole. Elle le pris entre ses doigt et le glissa tout le long de sa joue. Je m’assis auprès d’elle sans dire un seul mot moi non plus. Au bout de cinq longues minutes, j’entendis enfin le son de sa voix. Elle avança un timide « merci », j’en profitais pour nous extirper durablement du silence en lui posant quelques questions banales. Le seul but était de savoir ce qui l’avait mise dans cet état. J’appris que son petit ami l’avait quitté pour une autre. La raison me paraissait bien terne comparé à son visage incroyablement triste. Et comment un être humain avait-il osé la délaisser ainsi ? Cela me dépassait mais j’avais trouver le méchant de cette histoire, il en fallait bien un… Un peu plus tard, je lui proposais un troisième mouchoir assortis d’un numéro de téléphone. Elle les accepta tous les deux.

Le quatrième et cinquième kleenex avaient essuyé mon sexe insatiable. Cette fois j’avais grandement élargis les possibilités de visions. Elle m’était apparu sous différents angles, différentes expressions. Mon esprit ne la déshabillait toujours pas. Je m’en voulais déjà de me satisfaire dans son dos, j’allais pas non plus lui faire l’amour à son insu…

Je crois que je suis tombé amoureux en lui offrant le sixième. Lors de nos dernières entrevues, elle s’était efforcé de ne pas pleurer. Elle me narrait, passionnée et mélancolique, les aléas de sa vie et me décrivais plus amplement les derniers épisodes malheureux. Je l’écoutais attentivement, n’osant pas la coupé dans son élan. Cette fois ci, elle avait plongé trop en profondeur et les raisons de sa peine ne tardaient plus à ressurgir à la surface. Elle pleura à chaudes larmes et ne vis pas le kleenex que je lui tendait. J’entrepris alors d’essuyer moi-même l’eau qui noyait ses yeux, et un peu son âme. C’était la première fois que je touchais ce visage. Jusqu’à présent, je croyais regarder un film en trois dimension, ceux dans lesquels on a envie de tendre le bars pour toucher une réalité virtuelle. Cette prise de conscience que j’étais vraiment l’acteur de la situation, fit chavirer mon cœur en un instant.

J’avais gardé le dernier avec moi, comme un souvenir un brin fétichiste. Par contre, j’en utilisai un septième pou recueillir ma semence gâchée. Je culpabilisais de plus en plus à jouir sur son visage défait, recrée dans ma tête. De plus, je m’étais accordé le plaisir de lui enlevé tous ses vêtements l’espace de quelques secondes, au plus fort du plaisir. Je balançais le mouchoir à la poubelle, me promettant qu’on m’y reprendrais plus.

Les huitième et neuvième servaient de nouveau à éponger son chagrin. Plus elle pleurait, plus elle me donnait envie de la prendre dans mes bras. Je voulais lui dire que je l’aimais, que je voulais essuyé définitivement toutes ses larmes en lui proposant une nouvelle histoire. Je souhaitais plus que tout la voir sourire et la voir m’aimer aussi. Je me disais qu’il me fallait être patient, que bientôt elle oublierait ce salaud, cet odieux personnage et que derrière son image tombé en ruine elle me verrait. J’en était persuadé, ce film méritait un happy end…

Le dixième mouchoir accueillis un autre type de larmes chaudes : les miennes. Par une aberration scientifique, un fait paranormal, un retournement de situation digne d’une série Z, elle retourna dans les bras de son ex petit ami. Il était revenu vers elle tout penaud, tout désolé, tout con, tout lâche qu’il était à mes yeux. Elle, le regard toujours humide, devait avoir une vision modifié de la réalité. Finalement, c’était peut être elle qui s’imaginait dans une fiction à l’eau de rose, au dénouement improbable. Elle revint me voir une ultime fois avant de partir s’installer avec son homme. Elle me remercia de tout ce que j’avais fait pour elle et me promis de me rappeler. J’attends toujours son appel.
Elle est peut être morte, elle et son Jules de mes deux. Il se passe quoi après le générique de fin pour les couples heureux ? Il se passe quoi pour le mec qui chiale comme un con sur la dernière scène ?

Le paquet était vide. Il ne restait plus aucun mouchoir inutilisé dans ma chambre. J’aurais dut mettre le plastique à la corbeille avec ma peine et mes illusions. Les autres devenus sec dans le fond du seau, se gorgeraient peut être de tout ça, les mêlant avec les larmes et le sperme. Au lieu de ça, je me suis obstiné dans mon entreprise, vidant mon nez et mes yeux dans tout ce qui me tombait sous la main, me torchant le sexe dans n’importe quel bout de tissu dépareillé. J’ai chialé comme un damné, condamné à l’enfer des espoirs déçus. Je me suis masturbé comme un diable pour sortir ma rage par un autre orifice. Cette fois, je ne me privais pas. Je la prenais dans toutes les positions, même les plus inavouables. Je l’imaginais totalement nue du début à la fin, complètement soumise à mes désirs. Je lui faisait l’amour sauvagement, comme si je me vengeais sur un corps artificielle. Des pleurs et de l’onanisme, voilà de quoi j’alimentais mes jours et mes nuits pendant longtemps.

Le temps que j’oublis, le temps que je sois vide à mon tour, comme le paquet de mouchoir… »

 

"J'ai remplacé les mouchoirs par une serpillère, c'est plus économique..."
Par Dan - Publié dans : femmes et fantasmes
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Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 20:40

Quand je croise un miroir, j’ai envie de m’enfuir. Si je ne m’enfuis pas, je suis toujours étonné de voir que lui aussi ne détale pas… Surtout quand je suis nu…

Bon, puisqu’il reste impassible, autant en profiter pour faire un rapide état des lieux. Première impression : je me sens moche. Pas franchement moche, pas moche repoussant ; plutôt moche fade, moche pas terrible. Il devrait y avoir une échelle de classification pour la beauté. Tout en haut on y trouverais Yohann Gourcuff et tous les apollons de la planète, puis, en bas on retrouverais Yohann Bouzin, un espèce de type que j’ai rencontré dans un lycée miteux. Si je devais me donner une note, là, comme ça, je m’attribuerais un 9,5/20. Appréciation du jury : « peut  mieux faire ».

Je vais tenté d’approfondir mon propos. Commençons par la tête. Depuis que ma mère à eu le malheur de me dire, qu’étant petit, j’avais un œil plus gros que l’autre et des oreilles légèrement décollées, j’ai le sentiment que ces défauts m’éclatent toujours aux yeux alors qu’ils sont aujourd’hui infinitésimaux. J’ai un gros blair aussi. Lui, on peut pas le louper. Un adage bien connu dit que « gros nez égale grosse queue « . Je regarde en direction de mon membre et j’ai tout de suite une pensée pour tous les africains mal lotis. Les préjugés sont les fléaux de notre société…

Passons à l’étage inférieur. J’ai de la bedaine, mon dos est en vrac, j’ai pas de muscles et je suis bossu. L’aspect de mon corps m’horripile déjà alors qu’il me reste plus de la moitié à passer en revue. Il faudrait aussi que je prévois une séance de bronzage cette été, je suis aussi pâle que si je venais de voir un monstre (quand j’y pense, c’est justement un monstre que je vois dans le miroir). Mais pour ce faire, il faudrait que j’accepte de me mettre en maillot de bain sur la plage, chose que je ferais peut être si j’étais pas aussi blême… Cercle vicieux à la mord-moi-le-nœud, je vais encore passer l’été en jeans et tee-shirt…

Plus bas encore. Nous voilà arrivé sur mon compagnon d’infortune. J’ignore si je peux le considérer comme gros, ou petit ou dans la norme. Me reviens en mémoire tout un tas d’épisodes en rapport direct avec la taille de mon sexe. Les douches en fin de cours de gym où je n’osais pas regarder les divers pénis autour de moi. Si seulement j’avais vu celui de Thomas, le beau gosse de la classe. Si j’avais constaté qu’en somme, il en avais pas un plus énorme que le mien, ça m’aurais réconforté pour le reste de mes jours. Au lieu de ça, je n’ai vu que des bites sensiblement plus longues et larges que la mienne. Celui de Jacek, un ami polonais, à la taille hors norme ; celui de Célestin, trois ans plus jeune que moi mais doublement mieux membré, et toutes ses bites dodus et élancées qui s’activaient dans les films pornographiques. Je me souviens également d’Anastasia, ma quatrième petite amie qui voulait absolument mesuré mon pénis en érection. 17 ou 18 cm que ça faisait. Elle m’avait avoué que celles de ses ex étaient plus petites. Pour en avoir côtoyé un, l’information ne me rendait pas plus fier… Enfin bref, mes références en la matière ne sont pas élogieuses ou hors catégorie. Admettons que je sois dans la moyenne.

Et mes fesses ? Rien à dire la dessus. Non pas parce que je les trouvent irréprochables mais simplement parce que je ne les ai jamais vraiment vu de ma vie, ou juste vite fais. Je n’ai pas le reflexe de me reluquer le cul quand je sors du bain, nous sommes des inconnus l’un pour l’autre. Note pour plus tard : Penser à me tortiller le dos plus qu’il ne l’est déjà pour me le mater à l’occasion.

Mes jambes sont purement anecdotiques. Elles sont poilus comme il faut, mes cuisses sont un peu grasse, je suis mou du biceps mais ça passe comparé aux reste. Étrangement, j’aime bien mes pieds. Ils sont somme tout banals, il y a bien deux orteils un brin palmés mais dans l’ensemble je ne vois pas comment que je pourrais attendre plus d’eux. C’est un peu comme mes mains, si on évite de poser le regard sur mes ongles rongés, mes doigts sont plutôt longs et fins. Tiens, on ne dit pas aussi que « doigts long égalent étalon » ? Je vérifie une nouvelle fois mon sexe… Dictons à la con…

J’ai connus des dizaines de filles sublimes qui se croyaient laides à tort. D’ailleurs il me semble que toute femme qui se respecte à quelque chose à reprocher à son physique. Parmi ceux qui s’estiment parfait il n’y a que des hommes. Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de croire le lieu commun qui dit que tous les hommes sont des menteurs, pour le coup. Je suis intimement persuadé qu’il existe au moins autant de mecs que de femmes sur terre qui se tourmentent avec leur aspect physique. Seulement, le mâle préfère se taire. Par pudeur, par fierté, que sais-je ? Quoi qu’il en soit, moi je ressens le besoin de le faire savoir.

Quand j’aurais fini d’affirmer à toutes les filles que je trouve belle qu’elles le sont, j’ose espérer qu’un beau jour l’une d’elle me le certifiera à son tour. A partir de ce moment là, j’aurais peut être un peu moins peur lorsque j’affronterais à nouveau un miroir.

Pour l’heure, il est temps de tirer un bilan de ce portrait détaillé… Ben je me sens toujours moche…

 

"Pas près de devenir une îcone sexuelle moi..."

Par Dan - Publié dans : La science physique
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