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  • Dan
  • Homme
  • Plutôt que de ronger mon frein en permanence ou de pratiquer des activités en solo, j'ai choisis d'écrire sur mes besoins primaires et de les partager avec qui le voudra. Je m'appelle Dan, j'ai 22 ans et j'ai envie de refaire l'amour...
  • 01/01/1987
  • Célibataire

Informations

  • Afin de ne pas heurter la sensibilité de mes proches (si d'aventure ils passaient par là), tous les noms de ce blog on été modifiés (dont le mien) ^_^;
    • L'intégralité des textes et des jolis collages ont été créé par moi-même, c'est pourquoi il serait sympa de me demander la permission pour les réccupérer, voire de les réutiliser, quelqu'en soit la raison. Merci d'avance ;-) .

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Yipee ! Encore quelques formalités à règler et je m'implante à Tours de manière définitive !

Tremblez tourangeaux, tremblez !!! Mwa ! ha ! ha !

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femmes et fantasmes

Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 00:00
Un homme célibataire, surtout s’il est du genre sensible, enrichit quotidiennement les actionnaires de chez Kleenex. Dans sa corbeille, s’accumulent pêle-mêle des mouchoirs imbibés de larmes ou tout collant.

Mais il y a pire. On peut tout aussi bien être un homme célibataire, sensible et amoureux d’une fille en secret qui elle-même est sensible aussi, fraichement célibataire et toujours amoureuse. Voici l’histoire de celui qui aurait put être le plus grand utilisateur de mouchoir du monde, un enrhumé du cœur…


« Beaucoup d’histoire que je raconterais prêteront à rire. Premièrement parce que je m’efforce de suivre à la lettre les bons conseils de Beaumarchais (« Je m’empresse de rire de tout de peur de devoir en pleurer » pour les ignorants) et deuxièmement parce que je n’ai pas envie de faire fuir le peu de lecteurs qui viendront lire mes mésaventures. Pour chaque fille que j’ai embrassé, ses anecdotes burlesques. Sauf une. Pour elle, il n’y a à rapporter que des péripéties pathétiques et des torrents de larme. J’ai eu beau cherché, je n’ai rien retrouvé d’hilarant ou de seulement amusant. Comment pourrais-je sourire au souvenir de la petite amie que je n’aurais jamais…

Le premier mouchoir que j’ai usé fut arraché de ma poche au premier soir. Je l’ai à peine aperçu, assise sur un banc, mais cela à suffit pour déclencher en moi un désir démesuré. Ces lèvres légèrement entrouvertes expliquaient peut être cette excitation soudaine, ou alors son regard un peu triste et perdu, dérivant vers l’horizon, ou ses cheveux ondulés se balançant doucement sous l’emprise du vent, ou le brillant des ses yeux, son teint de poupée de porcelaine, son coude en équilibre sur son genou, son doigt qui caresse de manière mécanique le dessus de sa bouche. Ou alors c’était peut  être simplement parce que j’avais l’impression d’admirer la scène d’un film dont j’étais l’unique spectateur. Le tableau était irréaliste : aucune fille, aussi sublime soit elle, ne pourrait être aussi crédible dans la réalité. Une telle expression, une telle allure, une posture pareille, on ne voit ça qu’au cinéma. D’autant plus, que de part ma position dans cette scène, à la regarder presque immobile derrière le défilé de figurants anonymes, je serais le héros principale de la romance. C’est définitivement impossible. Le soir venu, je me suis masturbé les paupières closes. Je ne visualisais que la photographie que j’en avais gardé. Je ne dévoilais aucune partie de son corps, même en me forçant à l’imaginer nue, je devinais bien que je serais loin de la vérité…

Le second mouchoir que je jetais était tout humide. Je l’ai revu à mon grand plaisir le lendemain. Elle semblait ne pas avoir bougé depuis la veille. Toutefois, un élément avait changé depuis : un filet de larme glissait sur ses joues rougis. Elle ne l’essuya même pas. Tout homme sur terre rêverais de venir en aide à une fille aussi belle que tourmentée, mais lorsqu’on l’a enfin devant nous, on ose à peine l’approcher. C’est peut-être pour cette raison que personne n’était venu la réconforter. Téméraire comme jamais, je lui tendis un mouchoir en papier. Son regard embué se posa sur moi. Elle ne me souri pas, ne m’adressa même pas la parole. Elle le pris entre ses doigt et le glissa tout le long de sa joue. Je m’assis auprès d’elle sans dire un seul mot moi non plus. Au bout de cinq longues minutes, j’entendis enfin le son de sa voix. Elle avança un timide « merci », j’en profitais pour nous extirper durablement du silence en lui posant quelques questions banales. Le seul but était de savoir ce qui l’avait mise dans cet état. J’appris que son petit ami l’avait quitté pour une autre. La raison me paraissait bien terne comparé à son visage incroyablement triste. Et comment un être humain avait-il osé la délaisser ainsi ? Cela me dépassait mais j’avais trouver le méchant de cette histoire, il en fallait bien un… Un peu plus tard, je lui proposais un troisième mouchoir assortis d’un numéro de téléphone. Elle les accepta tous les deux.

Le quatrième et cinquième kleenex avaient essuyé mon sexe insatiable. Cette fois j’avais grandement élargis les possibilités de visions. Elle m’était apparu sous différents angles, différentes expressions. Mon esprit ne la déshabillait toujours pas. Je m’en voulais déjà de me satisfaire dans son dos, j’allais pas non plus lui faire l’amour à son insu…

Je crois que je suis tombé amoureux en lui offrant le sixième. Lors de nos dernières entrevues, elle s’était efforcé de ne pas pleurer. Elle me narrait, passionnée et mélancolique, les aléas de sa vie et me décrivais plus amplement les derniers épisodes malheureux. Je l’écoutais attentivement, n’osant pas la coupé dans son élan. Cette fois ci, elle avait plongé trop en profondeur et les raisons de sa peine ne tardaient plus à ressurgir à la surface. Elle pleura à chaudes larmes et ne vis pas le kleenex que je lui tendait. J’entrepris alors d’essuyer moi-même l’eau qui noyait ses yeux, et un peu son âme. C’était la première fois que je touchais ce visage. Jusqu’à présent, je croyais regarder un film en trois dimension, ceux dans lesquels on a envie de tendre le bars pour toucher une réalité virtuelle. Cette prise de conscience que j’étais vraiment l’acteur de la situation, fit chavirer mon cœur en un instant.

J’avais gardé le dernier avec moi, comme un souvenir un brin fétichiste. Par contre, j’en utilisai un septième pou recueillir ma semence gâchée. Je culpabilisais de plus en plus à jouir sur son visage défait, recrée dans ma tête. De plus, je m’étais accordé le plaisir de lui enlevé tous ses vêtements l’espace de quelques secondes, au plus fort du plaisir. Je balançais le mouchoir à la poubelle, me promettant qu’on m’y reprendrais plus.

Les huitième et neuvième servaient de nouveau à éponger son chagrin. Plus elle pleurait, plus elle me donnait envie de la prendre dans mes bras. Je voulais lui dire que je l’aimais, que je voulais essuyé définitivement toutes ses larmes en lui proposant une nouvelle histoire. Je souhaitais plus que tout la voir sourire et la voir m’aimer aussi. Je me disais qu’il me fallait être patient, que bientôt elle oublierait ce salaud, cet odieux personnage et que derrière son image tombé en ruine elle me verrait. J’en était persuadé, ce film méritait un happy end…

Le dixième mouchoir accueillis un autre type de larmes chaudes : les miennes. Par une aberration scientifique, un fait paranormal, un retournement de situation digne d’une série Z, elle retourna dans les bras de son ex petit ami. Il était revenu vers elle tout penaud, tout désolé, tout con, tout lâche qu’il était à mes yeux. Elle, le regard toujours humide, devait avoir une vision modifié de la réalité. Finalement, c’était peut être elle qui s’imaginait dans une fiction à l’eau de rose, au dénouement improbable. Elle revint me voir une ultime fois avant de partir s’installer avec son homme. Elle me remercia de tout ce que j’avais fait pour elle et me promis de me rappeler. J’attends toujours son appel.
Elle est peut être morte, elle et son Jules de mes deux. Il se passe quoi après le générique de fin pour les couples heureux ? Il se passe quoi pour le mec qui chiale comme un con sur la dernière scène ?

Le paquet était vide. Il ne restait plus aucun mouchoir inutilisé dans ma chambre. J’aurais dut mettre le plastique à la corbeille avec ma peine et mes illusions. Les autres devenus sec dans le fond du seau, se gorgeraient peut être de tout ça, les mêlant avec les larmes et le sperme. Au lieu de ça, je me suis obstiné dans mon entreprise, vidant mon nez et mes yeux dans tout ce qui me tombait sous la main, me torchant le sexe dans n’importe quel bout de tissu dépareillé. J’ai chialé comme un damné, condamné à l’enfer des espoirs déçus. Je me suis masturbé comme un diable pour sortir ma rage par un autre orifice. Cette fois, je ne me privais pas. Je la prenais dans toutes les positions, même les plus inavouables. Je l’imaginais totalement nue du début à la fin, complètement soumise à mes désirs. Je lui faisait l’amour sauvagement, comme si je me vengeais sur un corps artificielle. Des pleurs et de l’onanisme, voilà de quoi j’alimentais mes jours et mes nuits pendant longtemps.

Le temps que j’oublis, le temps que je sois vide à mon tour, comme le paquet de mouchoir… »

 

"J'ai remplacé les mouchoirs par une serpillère, c'est plus économique..."
Par Dan - Publié dans : femmes et fantasmes
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Jeudi 7 mai 4 07 /05 /Mai 01:31


La scène se déroule dans un Buffalo lambda, un samedi soir aux alentours de 22 heures.

Près de l’entrée s’étend une longue table où sont assis huit personnes. Deux hommes d’une trentaine d’années s’esclaffent en bout de table. A leurs côtés, cinq jeunes femmes racontent leurs vies respectives avec panaches et se remémorent leurs années communes au lycée. Parmi elle se trouve Emilie. Elle n’a plus vu ses amies depuis quelques mois et les écoute avec attention. Un jour avant de les rejoindre, elle avait demandé à son jeune frère de venir diner avec eux. C’est lui le huitième larron, ou devrais-je dire : le type hors sujet qui s’est incrusté à une soirée du club des sept. Depuis une bonne demi-heure, il s’acharne à se dissimuler dans le coin du restaurant, muet et discret dans chacun de ses gestes. D’ailleurs, ça marche plutôt bien puisque tout le monde l’a oublié depuis un moment…


Inutile de préciser que le mec en question n’est autre que moi-même (bien que c‘est ce que je viens de faire). Et si je m’évertuais ce soir là à me mouvoir dans le mur, c’est simplement parce que j’étais paralysé par mon trait de caractère le plus marquer : la timidité. Et quand une personne telle que moi se retrouve entouré de gens qu’il connait à peine, plus âgé que lui, qui n’ont pas particulièrement envie de lui parler et majoritairement féminin de surcroit, croyez moi qu’il est particulièrement dur d’ouvrir la bouche autrement que pour y enfourner un morceau de bison grillé…

Ma sœur est en quelques sortes la reine de la soirée et moi son valet qui l’accompagne modestement. Depuis qu’elle s’est exilé à l’autre bout de la France, elle ne passe plus souvent dans le secteur. Evidemment, tous les regards se posent sur elle à cet instant là et le flux de paroles ne passe jamais par moi. Alors de mon côté, je me contente de relire pour la énième fois le menu et d’écouter vaguement se qui se dit mille mètres plus loin (oui, dans ce genre de situation, on a la désagréable sensation qu’une distance incroyable nous sépare du reste de la meute).

De temps à autre, je m’autorise un extra : je jette un coup d’œil rapide en direction du décolleté de Cynthia. Je suis persuadé que je pourrais le reluquer toute la soirée sans qu’elle s’en aperçoive, mais dans le doute, je préfère ne pas abuser de sa distraction. Elle est ravissante quand même Cynthia. Ce n’est pas la première fois que je la vois, mais à cet instant précis, elle me fait particulièrement de l’effet. J’imagine qu’elle a soigné son apparence durant des heures avant de sortir de chez elle : chaque mèche de cheveux est divinement bien placé, sa peau ne laisse apparaitre aucune séquelles de sa journée de travail, ses vêtements sont immaculés et sans plis. Elle est célibataire ? Elle compte prolonger la soirée jusqu’au bout de la nuit ? Tout s’explique. Je fais bien de continuer à écouter la conversation pendant que je louche sur sa poitrine.

C’est la plus jeune du lot, juste après moi, elle doit avoir 25 ans tout au plus. A l’observer, elle n’est pas dans le même état d’esprit que ses amies. Tandis que la plupart parle mariage, enfants et responsabilités, elle semble vouloir rester lycéenne ou au mieux étudiante dans sa tête. J’apprends même qu’elle vis toujours chez sa mère. Je pourrais avoir ma chance, mais je n’en ferais rien. A part si la serveuse me resserre encore deux ou trois rasades d’alcool, je devrais rester sage ce soir encore. Elle souhaite rencontrer quelqu’un cette nuit. Un homme plus âgé qu’elle, évidemment. Mes chances se fracassent la gueule par terre avant même que je les saisissent au bond.

Aurélie m’adresse soudainement la parole. Me voilà agréablement surpris jusqu’à ce que j’entende ce qu’elle me demande. Tous les visages se tournent vers moi. Je ne sais plus ce qu’elle m’a dit exactement, mais j’ai eu le sentiment que c’était ma grand-mère qui me demandait si j’avais eu des bonnes notes à l’écoles. Une question de circonstance, quoi. J’ai balbutié un charabia sans intérêt, les faciès on repris leurs posent d’auparavant et mon corps retournait se coller contre le papier peint.

J’ai eu le temps de remarquer que Cynthia se foutait éperdument du peu que j’ai raconté de moi. Je ne suis que le « petit » frère de sa copine, le gamin auquel il manque cinq ou six années (et peut être un peu plus de muscles) pour qu’elle daigne m’accorder un intérêt plus marquer. Pourtant, si mes cordes vocales se décrispaient, je suis sûr que j’aurais bien plus à lui dire que les trois quart des beaux gosses qu’elle rencontrera après minuit.

J’ai envie de m’assoir à ses côtés et de lui parler de la voie lactée, de Ronsard ou de mes rêves absurdes. Et je l’écouterais passionné, même si il ne sortait de sa bouche que des choses futiles, qu’importe, je m’enivre déjà du mouvement de ses lèvres et de chacune de ses expressions savoureuses. J’aimerais qu’elle me dévoile avec sa candeur naturelle toutes les parcelles de sa vie et de son être, comme deux personnes qui savent que tout cela ne sera pas vain. Je souhaiterais lui confier que sa poitrine a demi dissimulée, éveille en moi un désir sans pareil, quelque soit sa réaction. Si elle ne me gifle pas, j’en profiterais pour faire un portrait de sa beauté, non pas pour la séduire mais parce que j’aime décrire ce qui me touche profondément. Si les autres le permet, je l’enlèverais sans attendre à l’abri des regards et des oreilles. Avec un peu de chance, je parviendrais même à nous extraire de l’espace et du temps. Il nous faudrait seulement de l’air autour de nous pour pouvoir respirer et aussi crier. Dans le vide alentour, je la déshabillerais avec patience, prenant le temps de découvrir chaque contour qu’elle me cachait juste avant. Je la caresserais à ravir, espérant de tout mon être que la peau de son corps serais aussi douce que son visage radieux. Je l’embrasserais et le parcourrais sans pouvoir m’arrêter. Il faudrait sans nul doute que je lui retire cette culotte pour laisser enfin exprimer ma langue. Je l’entendrais jouir progressivement. Son corps palpiterais au bout de mes papilles alors que le miens s’élancerais jusque dans le bout de mon gland. Ce sera le moment pour nos deux organes de battre à l’unisson. Cela durerais le plus longtemps possible, au moins jusqu’à ce qu’elle en oublie sa boîte de nuit et ses beaux gosses per dizaines. Je voudrais qu’elle aspire toute l’air environnante jusqu’à ce que l’on étouffe et s’évanouisse de plaisir…

Je reprends mes esprit, tout le monde se lève. Je vais peut être attendre avant de me relever à mon tour… Devant moi, Cynthia est debout. Bien que je sois encore assis, j’ai l’impression que même élever sur mes deux jambes, je demeurerais plus petit qu’elle. Voilà l’horrible sensation que j’éprouve face aux femmes que je désirs au point de fantasmer dans un restaurant à l’odeur de frites et de viandes grillées.

Du haut de mon mètre quatre-vingt, mon esprit élève toutes les femmes sur des piédestal qui me dépassent de beaucoup. Ma timidité maladive fait le reste. Je suis un homme qui rampe sur le sol parmi les statues érigées, de peur de les déranger. Si seulement je pouvais pousser la métaphore jusqu’au vice et que je sois effectivement si petit que je me faufilerais sans mal entre leurs jambes gracieuses et élancées, à admirer le ciel de leurs culottes au dessus de ma tête… Si un jour vous croisez un mec qui marche à quatre pattes dans les rues de Tours, ce sera moi ; je serais devenu fou à trop me sentir ridiculement petit.

Et la fin de la soirée finalement ? Cynthia a rejoint les dancefloor et moi mon lit. Mon sexe s’est recroquevillé, déçu qu’il était. Durant la nuit, j’ai rêvé d’un corps allongé tout près de moi. Dans cette position, il était à la même hauteur que le mien. Il faut croire que je continuerais à me sentir petit tant que je n’aurais pas réussis à mettre une de ses géante dans mon lit…


"Et avec l'été qui arrive ça va pas s'arranger..."

Par Dan - Publié dans : femmes et fantasmes
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