Samedi 23 mai
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J'ai rejoins Tours depuis quelques jours mais puisque je n'ai pas accès à internet là où je loge ce blog est
officiellement en pause jusqu'au mois de juillet à priori.
Je tiens à remercier mon micro lectorat pour ses commentaires et sa fidélité. On se retrouve bientôt !
Dan.
Par Dan
-
Publié dans : Général
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Mercredi 6 mai
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12:53
Quatre filles dans une pièce qui ne me dis rien. Soudain, je me retrouve à flirter
avec trois d’entre elles avant de finir nu avec une jolie brune au visage inconnu. Etrangement, mon oncle Charles viens s’en mêler. J’ouvre les yeux. Tout me redeviens familier peu à peu. J’ignore
ce qui m’a réveillé mais je me sens immédiatement nostalgique du rêve dont je viens de me retirer. Non pas parce que ça fait longtemps que je n’ai pas vu mon oncle Charles, mais parce que le mirage
érotique auquel je participais activement viens de s’évanouir avec mon sommeil.
La matinée débute comme toutes les autres : mon matelas part de travers sous la pression de mon poids, il faudrait un corps de l’autre côté, même plus léger, histoire d’équilibrer mon lit, et ma
vie dans le même temps. Au fond de mon boxer, mon sexe fait la gueule. Depuis quelques semaines, il sait qu’il ne sert plus à rien de trépigner aux aurores. Il a au moins le mérite de me faciliter
la tâche quand je me rends aux toilettes… Dans la salle de bain, j’hésite à le déposer dans le gobelet avec ma brosse à dent. Tout deux ne devraient pas m’être très utile jusqu’à ce soir.
Dehors, la vague perpétuelle de filles éclabousse mon regard ; il me faudrait au moins six yeux de plus pour toutes les voir. Plus jeune, je passais mon temps à courber l’échine lorsque j’en
croisais une, alors je ne voyais que leurs pieds. Au fil du temps, j’ai relevé la tête ; il m’a bien fallu deux ou trois ans pour apprendre à les admirer de face. Cette expérience m’aura tout de
même été utile, je sais désormais regarder une femme dans son entier et non en me contentant de lui reluquer que le cul ou les seins. Il m’arrive de les compter quand je longe la rue nationale.
Souvent je me tourne afin de profiter plus longuement du spectacle gratuit que m’offre l’une d’entre elle. Finalement je me perd tout le temps dans mes comptes.
Tout me ramène au sexe ici. Il y a des choses évidentes : une boutique de lingerie, un corps d’une sublime beauté, un sex-shop, … Puis il y en a plus subtiles : une tour élancée, une exclamation
féminine, une légère brise dans le cou, toutes les choses qui ressemblent de près ou de loin à une verge, un vagin ou une poitrine, tous bruits, toutes sensations me ramenant au bon souvenir d’une
nuit animée. Il faut bien me rendre à l’évidence : Je suis en manque.
Au départ, je faisais le malin. Une trop longue période de conflit avec mon ex petite amie m’avait poussé à mettre les voiles et avait refroidie mes ardeurs sexuelles pour quelques temps. Je
clamais sur tous les toits que mon célibat allait m’être salvateur et que j’étais finalement très bien tout seul. Puis, une nuit, j’ai recommencé à rêver de formes onduleuses, de bruissement de
draps et de couinements de lits. Mon pénis pointait son nez vers mon visage en permanence pour me montrer son impatience, ma main droite se mettait à l’agiter avec vigueur à plusieurs reprises dans
la journée. Matin, midi et soir (voire aussi les nuits d’insomnie), comme une sorte de traitement médicale. Mais cela ne permet que de calmer mes envies l’espace d’un instant et ne fais que
repousser l’échéance salutaire : retrouver une petite amie.
Et pour combler ma peine, il a fallut que la mélancolie et le manque d’affection viennent s’en mêler. En plus de réprimer mes besoins primaires, je passais mon temps à déprimer devant des films à
la noix, plein de sucre et de baisers échangés. J’aurais donné tout l’or du monde pour un seul regard échangé, une seule caresse, même sur ma zone la moins érogène. J’avais envie de frémir d’amour,
d’émotions et de jouissances. J’en pouvais plus, en somme.
Il fallait que je trouve un moyen de sortir ça de mon corps et de ma tête plutôt que de l’éjecter de mon sexe dans une substance blanchâtre. Je devais impérativement mettre ça par écris et le
laissé refroidir tout seul sur une feuille virtuelle plutôt que de bouillir dans ma boîte crânienne et entre mes jambes. Voilà pourquoi j’ai décidé d’en faire un blog. Ainsi, mes pensées lubriques
reposeront tranquillement sur la toile.
Vous me direz : « Mais pourquoi avoir choisis de les mettre à disposition de tout le monde ? ». Simplement parce que j’avais envie de montrer à ceux qui me liront, ce qui peut bien se
passer dans la tête d’un garçon célibataire de 22 ans. N’y réside t-il qu’un cerveau de forme phallique ou y a-t-il d’autres choses ? Si il est possible que je fasse tomber quelques préjugés sur
les jeunes hommes d’aujourd’hui, mon blog aura eu une autre utilité et j’en serais bien ravis. Je n’ai pas la prétention de parler au nom de tout les hommes. Je souhaite seulement vous offrir un
témoignage parmi tant d’autres.
Celui d’un type qui voudrais refaire l’amour et que l’amour le refasse…
"Jeune homme vend son stock de préservatifs. Peu ou pas servis. Date de
consommation dépassée pour certains. S'adresser au créateur du blog".
Par Dan
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